Le Nicaragua en stand-by au Jour de l’an… À l’aide!

 
Atterrissage à Managua, Nicaragua

Atterrissage à Managua, Nicaragua

 

Être hôtesse de l’air, c’est avoir la possibilité de voyager en stand-by. Qui dit Stand-By dit billet d’avion à prix réduit. Le positif est évident: on sauve de l’argent!

La médaille a son revers… Car voyager Stand-by c’est aussi décider à la dernière minute où l’on pourra s’envoler selon les sièges disponibles dans l’avion. Le hic, c’est que nous voyagions pendant la période la plus achalandée de l’année. NOËL! Comme je ne savais même pas si nous allions monter à bord, il était hors de question que je réserve quoi que ce soit avant d’en être quasiment certaine. Ayant déjà réservé un hôtel à New York qui ne m’avait jamais accueilli car j’avais dû passer par une autre ville faute de sièges disponibles, j’hésitais à me lancer dans les dépenses.

De toute façon, il y a toujours des chambres libres non?

«Il reste 6 sièges sur le Nicaragua et on part dans une semaine» dis-je à mon compagnon de voyage.

Il me sourit. De toute évidence, il ne comprend pas l’ampleur de la situation.

«D’ici une semaine, ces sièges risquent de se vendre!», m’exclamai-je en panique.

Il propose une autre destination: Cancun. Je fais la moue. Je ne compte plus les fois où j’ai posé les pieds sur la péninsule du Yucatán. Mais en regardant les vols, je me dis qu’on a plus de chance de s’y rendre que de voler vers Managua, la capitale du pays qui me charmait. Je commence la recherche d’un hôtel.

Sur mon écran, je vois s’afficher le mot COMPLET sous tous les noms d’hostels, hôtels, camping que je consulte. Je réalise que même si j’ai le désir de m’envoler n’importe où je le pourrai, nous risquons de chercher longtemps un hôtel adéquat. Je baisse les bras pour quelques jours côté Mexique et je regarde à nouveau pour le Nicaragua. Qui sait, les 6 sièges restant ne se seront peut-être pas vendus d’ici le 28 décembre…

FULL HOTEL SCREEN IPHONE

Des heures de recherches, des appels via Skype à plus d’une vingtaine d’hôtels et la panique revient.

«No tenemos habitaciones libres durante el Nuevo año» (Nous n’avons pas de chambres disponibles durant le Nouvel An), m’informe l’un et m’informe l’autre.

Moi qui croyais que le Nicaragua était un pays méconnu des touristes. «Peut-être irons-nous nulle part finalement», pensai-je avant de souhaiter un miracle…

Et mon voeu fut exaucé.

 
Mon amie Maria et moi

Mon amie Maria et moi

 

Trois jours avant notre supposé départ, comme les 6 sièges sur le Nicaragua étaient encore disponibles, j’avise Maria, une amie qui vit là-bas de la situation. Elle m’informe qu’elle vient à l’instant de réserver un hôtel à Playa Gigante avec ses amis et qu’elle peut s’occuper de me réserver une chambre. J’accepte. Nos chances de réussite viennent d’augmenter.

Au matin du vol, il restait quatre sièges et le Nicaragua se présenta à nous six heures plus tard. Un pays magnifique, et comme je le pensais, méconnu des touristes mais qui ne tardera pas à se faire découvrir.

 Vue depuis le Volcan Mombacho

Vue depuis le Volcan Mombacho

 

Adresses à retenir

N.B. Mes suggestions sont recommandées pour les plus aventuriers.

GranadaGranada

Belle ville à l’architecture coloniale et dominée par le volcan Mombacho, elle est localisée sur la côte ouest du Lac Nicaragua, à environ 1 h de l’aéroport de Managua.

Plus intéressante à visiter que Managua, la ville vaut le détour pour ses restaurants, sa sélection d’hôtels coloniaux, sa vie nocturne et ses activités à proximité.

Volcan Mombacho (1344 mètres)

On y va pour la vue imprenable sur le lac Nicaragua, las isletas et la ville de Granada. Je conseille de prendre le bus qui vous apporte au sommet sinon vous risquez d’abandonner la montée qui est très abrupte. Au centre-ville plusieurs tours organisateurs proposent des forfaits intéressants incluant le transport et le prix d’entrée.

 
Vue sur le Monkey Hut, Laguna Apoyo

Vue sur le Monkey Hut, Laguna Apoyo

 

Laguna de Apoyo

On y va pour se baigner dans un ancien cratère rempli d’eau douce. On y passe la journée en profitant des installations d’un des hôtels bordant le cratère. On peut y passer aussi la nuit. Pour notre part, nous avons payé 6 $US pour s’installer sur la petite plage du Monkey Hut mais vers 3 pm le soleil était caché par la montagne. En choisissant un hôtel plus longtemps exposé à l’ouest, vous profiterez davantage de la plage.

Playa Gigante

Belle plage bordée par un très petit village. Il n’y a pas beaucoup de restaurants, ni d’hôtels de qualité mais pour les backpackers c’est un endroit agréable où on peut surfer sur la plage voisine (Playa Amarilla) en louant des planches au Monkey House Hostel et passer du temps au restaurant /bar Mo Camino de Gigante Hostel ou au restaurant / hostel Machele’s.

Pour notre part, nous avons dormi au Congo Hotel qui était très bien mais par contre, l’eau de la douche avait une odeur désagréable. Alors je ne recommande pas trop l’hôtel mais les plus aventuriers n’auront pas de problème. (Environ 60$US la nuit)

Magnific Rock et Popoyo Beach

Superbe plage et très prisée des surfers, Magnific Rock et Popoyo Beach valent le détour. À refaire, j’y dormirais sans aucune hésitation. Il y a un hostel qui m’intéressait mais qui était complet bien entendu lors du Jour de l’an. Popoyo Beach Hostel.

Voici un vidéo qui vous donnera une vue d’ensemble du site. Avouez que ça fait rêver?

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=ofZBQF9ZuCE&w=560&h=315]

Bon voyage!

 

Écrit par Elizabeth Landry

Elizabeth Landry est agente de bord et une vraie passionnée des voyages et des sports nautiques. Elle partage son temps entre Cabarete en République Dominicaine, le Québec et les airs. Elle dirige le blogue L’Hôtesse de l’air depuis 2010 et a écrit trois romans à succès du même nom. Sa boutique #FLYWITHME vous fera voyager à travers le monde !

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