Les pires odeurs que vous risquez de sentir dans un avion lors de votre prochain vol
Vous pensez peut-être qu’une bonne hygiène fait la norme dans ce monde? Vous faites fausse route. Mis à part les effluves de vomissures qui sont devenues la norme lors d’un vol, il y a en d’autres qui rebutent encore plus et qui réussissent à nous faire dresser les poils des narines.
Voici donc le TOP 5 DES PIRES ODEURS dans l’avion en espérant qu’un jour un parfum de rose flotte à longueur d’année à bord.
1. Les petits pieds
Je commence doucement juste pour ne pas trop vous dégouter. Certaines personnes empestent vraiment des pieds, mais on dirait que ce sont justement celles-là qui décident tout bonnement de retirer leurs chaussures pour enivrer les alentours de leur odeur suffocante. Sincèrement, vous ne vous sentez pas vous-même?
2. La transpiration de l’homme qui ne s’est pas lavé depuis une semaine
Il y a plusieurs grades d’odeurs de transpiration. Je les connais par coeur. Elles me sont très familières.
Il y a celle de l’homme qui a couru dans l’aéroport pour ne pas manquer son vol. Une genre d’odeur d’après-sport. Rien de trop fort. Elle se tolère et s’estompe même après quelques minutes.
Il y a aussi celle de l’homme stressé. Celle-là est un peu plus difficile à tolérer. Il a sué ses toxines, les mauvais éléments de son corps qui devaient être éliminés. Cette odeur ne se dissipe malheureusement pas vite mais en prenant une distance d’un pied on risque de s’en sauver.
Maintenant, il y a la mort. Celle de l’homme qui ne se lave pas.
Elle lève le coeur et à plusieurs rangées on arrive à la détecter. Cet homme par souci pour l’environnement a décidé de préserver les réserves d’eau potable du monde entier et de ne pas en utiliser.
Ses vêtements empestent. On sent son courant d’air pestilentiel pendant quelques minutes après son passage dans l’allée. Une simple douche ne réussirait pas à affaiblir l’odeur. C’est un lavage à grand coup de jet qu’il lui faudrait. Et lorsqu’on lui demande de remédier à la situation, il finit par vous avouer qu’il est allé en camping, qu’il a gravé les Rocheuses il y a quatre jours et qu’en effet, il n’a pas encore pris de douche…
3. La diarrhée aiguë d’un voyage dans le Sud
Au retour des tout inclus en provenance du Mexique ou en passant par Cuba, c’est facile de savoir si je recommanderais l’hôtel où a séjourné mes passagers. S’ils font des allées et venues entre les toilettes et leurs sièges et qu’ils ont voyagé ensemble, c’est certain que je mets leur hôtel sur ma liste de la TOURISTA ALERTE.
À mon avis, tout agent de bord devrait porter obligatoirement un vaporisateur Febreze comme pièce d’uniforme. Prochaine demande dans la convention collective?
4. L’haleine du matin
Celle-là on ne s’en sort pas. J’ai vraiment tout essayé. Comme tourner la tête pour éviter de faire un contact direct avec mon nez et cette brise buccale matinale. Mais le bruit assourdissant des moteurs m’oblige souvent à me rapprocher le plus possible du passager pour arriver à le comprendre et c’est là que je me fais souvent frapper par un jet-stream puant. Le mot qui dégage le plus d’air: SUCRRRE! Un bon café avec du SUCRRRE! Car les lettres C et R agencées ensemble raclent la gorge. Ils la raclent fort je peux vous le dire! À L’AIDE!5. La vaginite
Dernière de ma liste et non la moindre. En fait, la pire si vous voulez mon avis. Car celle-là est sournoise. Elle s’attaque autant à la grand-mère qu’à la belle jeune femme. On ne la voit donc pas venir. Assise à manger ma salade dans la rangée d’équipage qui est située près des toilettes c’est souvent là que je me fais attaquée sans prévenir.
Une dame attend sagement son tour pour utiliser le cabinet. Elle porte une jupe courte. Le genre de jupe que je pourrais lui voir la petite culotte si je me baissais un peu.
Et là BANG! Je me fais frapper par une odeur de poisson. Pourtant, il n’y a pas de poisson dans ma salade.
OUCH! Ça me pique dans le nez. J’ai le goût d’atchoumer tellement l’odeur est forte. Désolée, mais je n’ai pas affaire à une p’tite vaginite qui pique mais bien à une VAGINOSE BACTÉRIENNE de grade avancé. Devrais-je appeler un médecin?